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LES COSTUMES 

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LES COPIES 

HISTOIRE DE NOS COSTUMES 

Le pays paludier est à l’origine délimité au nord par la ligne du coteau de GUERANDE, au sud et à l’ouest par la mer, et à l’est par les marais de PORNICHET.

De ce vaste territoire, il ressort une richesse de costumes qui peuvent être répertoriés en 5 modes vestimentaires nettement différenciées :

  • Celle d’ESCOUBLAC

  • Celle du POULIGUEN

  • Celle du CROISIC

  • Celle de SAILLÉ comprenant les villages paludiers de QUENIQUEN, CLIS, TREVALY, FOURBIHAN, TRESCALAN, LA TURBALLE et PRADEL

  • Celle de BATZ et ses villages salicoles : KERVALET, ROFFIAT, KERMOISAN et TREGATE

 

Le Cercle Celtique des Paludiers porte les dernières modes du costume du pays.

 

Les modes paludières sont caractérisées par la richesse de leurs coloris où dominent les rouges, les violets, les pourpres, le jaune, le vert se mariant harmonieusement avec le blanc des bragoù braz et des coiffes.

 

LES COSTUMES DES HOMMES :

Jusqu’aux années 1870 :

 

  • Le costume de travail :

Le paludier et le saunier portait un long sarreau en toile de lin ou de coton blanc, doté d’une grande poche, sur une large culotte de toile blanche, identique aux bragoù braz cornouaillais.

L’hiver, ils portent des bas de laine blanche recouverts de guêtres ou gamaches. Aux pieds, des chaussures basses de daim teintes en jaune, skrapineo ou skalpineo en breton du Bourg de Batz. L’été, ils sont le plus souvent déchauds et jambes nues.

Au travail, les hommes portent un bonnet de drap rouge pour les célibataires et bruns pour les hommes mariés

 

  • Le costume de cérémonie :

Sur une chemise de lin à col brodé, le paludier superposait 3 ou 4 gilets de flanelle selon sa richesse, ou cheminsettes, de façon à ce que chacun laisse voir le précédent ; sur ces gilets, il revêt une veste, ou sion, bleue, bordée de deux rangées de ganse verte et garnie de boutons d’étoffe. Une dernière veste en drap de laine, rouge à SAILLÉ et brune à BATZ, vient compléter leur tenue.

Le paludier porte sa culotte blanche serrée au genou par des liens de toile flottants ou amidonnés et plissés, les bas blancs et les chaussures jaunes de tous les jours.

Sur sa tête, un large chapeau en feutre, arrondi, à rebord flexible et à corne, ou pic ; des rubans de soie noire, des chenilles multicolores, dites chapelouses, et une boucle l’enrichissent. Porté de différentes manières, il pouvait témoigner soit du village d’origine, la corne toujours sur la nuque à SAILLÉ, soit de l’état matrimonial à BATZ : la corne à gauche pour le célibataire, à droite le jour de son mariage, sur la nuque pour l’homme marié, et sur le front pour le veuf. Cette coiffure est unique, elle n’existe qu’en pays paludier.

Le jour de son mariage, le paludier revêt une large cape de serge noire dite « à l’espagnole ».

 

Puis de 1875 jusqu’à 1914, le paludier change de tenue : il remplace le sarreau et la culotte blancs par une blouse bleue et un pantalon de grosse toile bleue de manufacture industrielle.

Sur la tête, il se coiffe d’un chapeau de paille dont le bord est relevé à l’arrière, et dont la forme rappelle, en plus modeste, le large chapeau de feutre.

 

A partir des années 1910, l’homme porte le dimanche et les jours de fête un costume « à la parisienne » composé d’un pantalon rayé foncé, une chemise blanche et un petit chapeau noir.

 

Si de nombreux témoignages existent sur les habits des hommes du pays paludiers, en revanche, il y en a peu sur ceux des femmes.

 

LES COSTUMES DES FEMMES :

Le costume de travail : la paludière ou porteresse utilisait d’anciens costumes de cérémonie usagés, sur lequel elle portait un tablier et un mouchoir à carreaux colorés.

Pour le travail aux marais, elle retroussait ses jupes au moyen d’une ceinture d’étoffe. Elle se coiffait d’un foulard blanc pour se protéger du soleil et marchait les pieds déchauds.

 

Le costume de cérémonie des femmes de Batz est composé d’une robe au corps et à la jupe de même couleur foncée.

Dessus, elle porte un tablier de moire ou satin jaune, vert ou rouge, muni d’une piécette de même couleur ou d’un plastron de fil d’or, avec une ceinture ou « livrée » recouverte d’un ruban de brocard d’or.

Sur les épaules, elle pose un châle, appelé aussi mouchoir, en forme de triangle et ayant des franges ou de la dentelle sur les deux côtés retombants. Les pointes sur le devant se cachent derrière la piécette du tablier.

Le costume de mariée est composé d’une robe aux manches rouges, dont le corps et la  jupe sont de couleur violet évêque, un tablier de moire ou de taffetas jaune, un plastron de fil d’or. Elles portent des bas rouges à fourchettes brodées multicolore et des chaussures vertes.

 

A Saillé, la jeune fille porte une robe composée d’une jupe plissée et d’un corps baleiné de flanelle blanche gansé de noir et dont les manches sont rouges, un tablier violet sans devantier, une ceinture recouverte de brocard d’or et une collerette tuyautée. Aux pieds, elle porte aussi des bas rouges à fourchettes brodées multicolore et des chaussures violettes.

La femme de Saillé porte une robe plissée de couleur violette avec des manches rouges, un tablier, une collerette et une ceinture identiques au costume de la jeune fille. Par contre, elle porte au-dessus de son tablier un plastron tuyauté avec des rubans de fil d’or et une cocarde. Pour compléter sa tenue, elle ajoute une croix jeannette avec une chaîne dans le dos fixée par trois épingles de pardon.

Les bourgeoises de Saillé portent une robe de couleur prune ou noir, un tablier et un châle noir.

 

A la fin du 19ème siècle, la femme de Batz allège le costume quotidien et porte simplement une jupe et un caraco.

 

Au début du 20ème siècle, elle opte pour une tenue à la mode de Paris avec une jupe noire et un chemisier blanc.

 

 

Les coiffes paludières : Elles sont posées sur une résille recouvrant un bourrelet. A Saillé, le pignon de la coiffe est saillant et à Batz, il est rentrant.

La coiffe brodée sur tulle est récente (début du 20ème siècle). A l’origine, la coiffe est en batiste ou linon et non brodée.

 

 

LES COSTUMES DES ENFANTS :

Les fillettes et les garçons portent un costume identique à leurs parents. La seule différence est la coiffure de la petite fille qui porte un bonnet de velours brodé qu’elle remplacera par la coiffe quand elle aura fait sa communion ou qu’elle deviendra jeune fille.

 

LES COSTUMES DE DEUIL :

L’HOMME porte le grand manteau ou cape en drap noir. Il porte son chapeau tourné avec la corne sur le front.

LA FEMME revêt le « vantel », sorte de demi-mante en laine noire garnie, extérieurement et surtout au collet, d’une toison à longs poils gris et très fournie. Les femmes qui désirent ne pas se remarier portent cette mante haut sur les épaules, les autres dégagent au contraire, le cou et la nuque.

Enfin, le vantel teint en vert était également porté par toute mère qui après son rétablissement se présentait à l’église pour la cérémonie des relevailles.

Cette dernière pièce de costume n’est pas portée par le groupe.

 

Sources :

Gildas BURON, Conservateur du Musée des Marais Salants,

René Yves CRESTON, Ethnologue, chercheur, peintre et écrivain

et mémoires locales

LES PETITES MAINS 

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Les petites mains

Elles travaillent dans l’ombre, petites mains « invisibles » dont on ne pourrait se passer.

Les costumes et les coiffes sont réalisés à partir de différents supports : les dons de modèles anciens, de photos ou les divers collectages.

 

L’ATELIER COUTURE

L’atelier couture a été créé en 2010, il confectionne au fil des besoins :

– pour le groupe scénique

– pour le groupe loisirs (costumes personnels)

– pour des personnes souhaitant se faire un costume qui sera porté à l’occasion de fêtes locales telles que le Pardon St Gwénolé, la Fête du jumelage Batz / Salies.

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